Qu'entend-on par infections urinaires?

Publié le par Réflex'Thérapies

Ce sont en général ce que l'on appelle des infections urinaires basses, c'est-à-dire des infections qui concernent la vessie et les voies d'évacuation de l'urine.

On les appelle alors cystites.

 

Lorsque l'infection remonte jusqu'aux reins, on parle d'infection urinaire haute, ou de pyélonéphrite. Ce type d'infection est moins fréquent, mais plus grave. On soupçonne une pyélonéphryte lorqu'aux symbôles classiques de la cystite s'ajoute la fièvre.

Il faut alors sans tarder consulter le médecin.

 

Dans ce dossier nous nous limiterons aux cystites!

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Le germe à l'origine de cette infection est  presque toujours un colibacille (Escherichia coli), qui colonise naturellement à des milliards  d'exemplaires le gros intestin , tout proche. Il existe cependant des cystites à candida, moins fréquentes.

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Chez les femmes, la proximité des orifices naturels : anus pour les selles, vagin et urètre pour les urines, explique la relative fréquence des infections urinaires, les colibacilles intestinaux migrant facilement de l'un à l'autre lors du passage à la selle.C'est pourquoi on conseille aux femmes, pour éviter ce risque de s'essuyer toujours d'avant en arrière, pour ne pas ramener des germes vers l'urètre et le vagin...

 

Les relations sexuelles constituent un autre facteur: l'urètre féminin qui est court, est en contact quasi-immédiat avec la vessie, il est largement ouvert au moment du coït, ce qui facilite la circulation des colibacilles de l'intestin vers l'urètre.

 

Les troubles du transit, la diarrhée en particulier, constituent une autre occasion de migration de ces germes vers les voies urinaires.

 

Chez les hommes, anus et urètre sont naturellement  éloignés et de ce fait, ils sont 50 fois moins sujet à ce type d'infection. Urétrite et prostatite font partie des infections urinaires auxquelles ils peuvent être exposés.

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Aujourd'hui, au niveau de la pathologie, on s'intéresse moins aux symptômes qu'au fait de savoir s'il s'agit d'une infection simple ou compliquée. On parle d'infection urinaire simple quand il n'y a pas de facteurs de risque et d'infection urinaire compliquée quand il y a des facteurs de risque (hospitalisation récente, malformation connue, lithiase, diabète, traitements médicaux, insuffisance rénale...), qu'elle est prolongée ou récidivante.

 

Sans facteur de risque, les infections urinaires sont dans l'ensemble bénines, mêmes si ses manifestations sont très pénibles.

 

Un premier épisode de cystite ne nécessite en général pas d'examen bactériologique, mais s'il y a récidive, le médecin peut demander un examen cyto-bactériologique des urines (ECBU)

 

http://mydago.com/wp-content/uploads/2011/01/medecin.gifEn médecine classique, un antibiogramme est souvent proposé pour tester la réceptivité du germe aux différents médicaments. L'antibiogramme joint aux résultats de l'ECBU donne alors de précieux renseignements et permet de lancer un traitement ciblé.

 

En médecine naturelle, il existe des alternatives à ce genre de traitements : des simples mesures d'hygiène et de mode de vie sur lesquelles nous reviendrons et le recours aux plantes, sous diverses formes parmi lesquelles les huiles essentielles représentent un moyen de lutte puissant.http://www.sante-vie-positive.org/webservice/librairie/images/categories/medecine_naturelle.jpg

 

 

 

 

 

 

 

Source: L'Interplantin de juin/juillet 2010

 

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